Emmanuel, Rennes « On est vraiment dans la réappropriation par les citoyens des enjeux économiques et écologiques. »
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
Fin 2012 j'ai entendu parler d'une réunion d'information organisée par le Conseil Général qui cherchait des citoyens motivés pour porter le projet.
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
Ayant lu un article sur le SOL VIOLETTE à Toulouse quelques mois auparavant, j'ai alors découvert le concept des monnaies complémentaires locales. Ça a été la révélation, c'est pour moi un moyen de remettre l'argent à sa juste place : un moyen (d'échanger) plutôt qu'une fin.
3. Combien de Gallécos dépensez-vous en moyenne par mois ? Où faites-vous du change ? Comment vous les dépensez généralement ?
Environ 150 Gallécos. Principalement pour l'alimentation de la famille (marché, commerces bio) et quelques achats plaisir chez les disquaires, libraires.
4. Le Galléco a-t-il changé votre façon de consommer ? Avez-vous découvert de nouveaux magasins, restaurants, ou autres ?
Plus qu'un changement dans ma façon de consommer, l'utilisation des billets crée une complicité avec les commerçants (on sait que l'on partage des valeurs en tant qu'adhérents à l'association).
Par ailleurs, comme cela suscite également la curiosité des autres acheteurs qui ne connaissent pas le Galléco c'est l'occasion d'échanger quelques mots sur l'importance de chacun de nos actes de consommation.
A mon sens le Galléco est aussi générateur de lien social.
Oui, via l’annuaire des prestataires ! Mais la participation aux comités locaux animation durant lesquels on choisit ou non d'agréer un commerçant (qui a répondu au questionnaire) est un moyen encore plus privilégié de découvrir les motivations du candidat à l'agrément.
5. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
Pour la théorie : de regarder quelques vidéos explicatives sur les monnaies complémentaires locales.
Et pour la pratique : de venir à l'une des réunions des comités locaux d'animation. C'est un moment convivial et l'occasion de discuter/débattre des questionnaires remplis par les prestataires candidats à l'agrément.
On est vraiment dans la réappropriation par les citoyens des enjeux économiques et écologiques liés à l'utilisation de la monnaie.
Frederic, Rennes « Ça crée des échanges plus longs, moins superficiels. »
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
Fin 2013 dans le Magazine Nous, Vous, Ille
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
La curiosité, voir comment ça marche.
3. Combien de Gallécos dépensez-vous en moyenne par mois et où ?
Variable... 250 depuis Janvier, soit 50 par mois en moyenne. Au restaurant Scarabée principalement, chez le coiffeur, en soins cosmétiques.
4. Avez-vous un bon souvenir par rapport au Galléco ?
Je suis au marché (des Lices) et j’achète des pommes. Je demande au vendeur s’il accepte les Gallécos que je lui tends. Certes, il dit non… et je m’en plains, gentiment.
Mais, ma voisine, une autre cliente me regarde amusée et me dit : “Je travaille au Conseil Général dans l’équipe Galléco, c’est la première fois que je vois un citoyen faire ça !”
La glace est rompue, encore une interaction qui n’aurait pas eu lieu sans le Galléco !
“Galléco Power !”
5. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
C'est sympa de payer en Gallécos, la transaction commerciale est plus amusante.
Ça crée une curiosité mutuelle, et des échanges plus longs, moins superficiels. Et on ne risque rien à le faire.
Gael, Rennes « Une alternative intéressante à l’Euro. »
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
C’était en septembre 2013, lors d'une réunion colibris
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
C’est une alternative intéressante à l'Euro qui favorise le marché local.
3. Combien de Gallécos dépensez-vous en moyenne par mois et où ?
Une centaine de gallécos par mois dans les bars, restaurants et biocoops.
4. Le Galléco a-t-il changé votre façon de consommer ? Avez-vous découvert de nouveaux magasins, restaurants, ou autres ?
Cela n'a pas changé ma façon de consommer puisque j'achetais déjà bio et local, mais j’ai pu découvrir de nouvelles enseignes éthiques et solidaires.
5. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
Cela permet de favoriser l'économie locale, les pratiques éthiques et solidaires.
Pascal, Rennes « T’attends quoi pour t’y mettre ? »
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
En Septembre 2013, au lancement du Galléco à la Place de la mairie.
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
L’alternative à l’agroalimentaire.
La relocalisation de l’économie
L’émergence de réseaux alternatifs à la « grande conso »
3. Combien de Gallécos dépensez-vous en moyenne par mois ? Où ?
Je dépense 80 euros par mois, en solo ou en groupe.
4. Le Galléco a-t-il changé votre façon de consommer ? Avez-vous découvert de nouveaux magasins, restaurants, ou autres ?
Ça rend plus agréable le moment de « payer ».
J’ai découvert quelques adresses.
5. Avez-vous un bon souvenir par rapport au Galléco ?
Le Forum de l’Economie Responsable à Morlaix : le débat positif sur les monnaies locales complémentaires.
Les échanges dans des locaux de convivialité.
6. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
« T’attends quoi pour t’y mettre ? »
Stéphane, Rennes "Consommez local pour un développement durable."
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
C’était il y a 20 semaines à mon souvenir, mais je crois y avoir prêté attention sans me souvenir quand
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
L’alternative à l’agroalimentaire.
La relocalisation de l’économie
L’émergence de réseaux alternatifs à la « grande conso »
3. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
Consommez local pour un développement durable.
Chloé, Redon « Echange ton argent pour un système plus intelligent »
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
Au restaurant de l’Apshodèle, en attendant d’être servie j’ai pris un prospectus sur le Galléco.
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
Mes amis et mes collègues de travail.
De plus, un membre de Galléco m’a offert mon adhésion, je n’allais pas refuser.
3. Le Galléco a-t-il changé votre façon de consommer ? Avez-vous découvert de nouveaux magasins, restaurants, ou autres ?
Je pense avoir une consommation plutôt intelligente donc non, ça n’a rien changé.
Oui, j’ai découvert le Chat Pot Thé.
4. Avez-vous un bon souvenir par rapport au Galléco ?
C’était un samedi (le 24 mai), le stand Galléco était à l’entrée du marché de Redon. Le stand empêchait les passants de circuler. C’était drôle et une entrée fracassante en la matière.
5. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
Choisis ceux qui ont adhéré illico
au réseau de l'association Galléco
Cyrille, Redon « Le Galléco donne une meilleure image des petits magasins. »
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
Dans le magazine « Nous, Vous, Ille », j’ai vu un appel aux citoyens pour participer à l’élaboration de la monnaie locale sur Redon. J’ai appelé la CADES, et hop j’ai pris le navire Galléco.
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
- La démocratie participative
- L’originalité du concept
- Les interrogations sur l’intérêt d’une telle monnaie
- Les notions de territoires, économie, échanges,…
3. Le Galléco a-t-il changé votre façon de consommer ? Avez-vous découvert de nouveaux magasins, restaurants, ou autres ?
Oui et non. Je ne dépense pas plus mais je réfléchis quand même plus avant d’acheter. Le Galléco donne une meilleure connaissance et image des petits magasins
4. Avez-vous un bon souvenir par rapport au Galléco ?
Au marché de Redon, je parlais à un maraîcher du Galléco qui n’était pas convaincu. Je paie en euros et une pièce d’un euro lui échappe des mains et roule au sol sous ses cageots. Je lui ai dit « si vous acceptiez les Gallécos, le billet d’un Galléco ne roule pas lui, c’est plus pratique ! ».
5. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
- Le lien fort entre le vendeur et le consommateur
- Le côté social et environnemental
- Les fonds en euros en parallèle
- La bonne humeur au CLA et les échanges au-delà de la monnaie
Marie-Claude, Redon « C’est une monnaie qui entraîne une consommation locale. »
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
Au moment où ça se mettait en place à la Mutuelle des Pays de Vilaine par la revue « Nous, Vous, Ille » je crois bien.
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
La belle idée ! Que les citoyens gèrent l’argent eux-même. Y’en a marre de la « dette » !
3. Combien de Gallécos dépensez-vous en moyenne par mois ?
Je ne dépense pas tellement en gallécos mais en euros non plus, car j’utilise les chèques vacances. Je vais au Héron Bleu, à l’Asphodèle, à Anita Mercerie….
4. Le Galléco a-t-il changé votre façon de consommer ? Avez-vous découvert de nouveaux magasins, restaurants, ou autres ?
Quand j’ai le choix, du coup je vais là où on peut utiliser les Gallécos (par exemple pressing, fleuriste,…)
5. Avez-vous un bon souvenir par rapport au Galléco ?
Nos réunions du CLA sont toujours fort sympathiques !
6. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
C’est une monnaie qui circule sur le territoire, qui entraîne une consommation locale. Il n’y a pas de spéculation possible avec, puisque l’argent ne va pas en banque. C’est l’argument majeur à mon avis, en réponse à ceux qui disent qu’ils consomment déjà local.
Odette, Redon « Ça pouvait être un commencement à mes rêves. »
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
Je me dirigeais à pied vers la salle des fêtes au salon du bien-être à Redon, lorsqu’une voiture BMW s’arrête près de moi et me demande son chemin. Je lui ai dit qu’elle pouvait me suivre car j’allais aussi à la salle des fêtes donc la conductrice m’a proposé de monter dans la voiture. Nous avons fait connaissance et nous sommes venus à parler d’une monnaie locale responsable et solidaire qui s’appelait Galléco.
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
J’avais imaginé depuis très longtemps un futur sans argent et ça pouvait être un commencement à mes rêves.
3. Combien de Gallécos dépensez-vous en moyenne par mois ? Où ?
Je dépense 40 euros par mois, dans les magasins et restaurants.
4. Le Galléco a-t-il changé votre façon de consommer ? Avez-vous découvert de nouveaux magasins, restaurants, ou autres ?
Je me servais déjà dans les commerces locaux, mais depuis j’en ai connu de nouveaux.
5. Avez-vous un bon souvenir par rapport au Galléco ?
L’histoire de la connaissance de Jaquine, la conductrice de la voiture, nous sommes restées amies.
6. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
De venir assister à une réunion et voir le film « La monnaie : du pouvoir d’achat, au pouvoir d’Etre » de Philippe Derudder.
Patricia, Fougères « C'est un véritable investissement sur l’avenir. »
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
Pendant la présentation du Galléco par Anne Le Tellier et Jean-Yves Praud au Conseil de Développement du Pays de Fougères.
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
Le principe et les valeurs d’une monnaie locale complémentaire.
3. Combien de Gallécos dépensez-vous en moyenne par mois ? Où ?
Environ 50 à 60 euros par mois à la Biocoop.
4. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
Pourquoi pas, ça ne coûte rien et ça rapporte beaucoup sur le long terme, c’est un véritable investissement sur l’avenir.
Cédric, Malestroit « C’est un levier pour dynamiser les circuits courts. »
1. Quand avez-vous entendu parler du Galléco pour la première fois ?
Lors de la première réunion publique avec Patrick Viveret en 2012
2. Qu’est-ce qui vous a motivé à adhérer ?
La curiosité, je ne suis pas sur le territoire concerné
3. Avez-vous découvert de nouveaux magasins, restaurants, ou autres ?
Oui, au moins un.
4. Que diriez-vous à une personne qui ne connaît pas Galléco pour la convaincre d’adhérer au réseau ?
C'est un levier pour dynamiser les circuits courts et l'économie locale.